Dès 2016, nous avons voté une modification partielle du PLU (Plan Local d’Urbanisme). Rapide mais de portée limitée, cette procédure a permis de faire rapidement un premier pas vers notre objectif de densité modérée.
Nous avons lancé en parallèle la révision complète du PLU (qui prend la forme d’un PLUi-H, Plan Local d’Urbanisme et de l’Habitat à l’échelle de Toulouse Métropole), pour mettre en place la densité modérée comme principe directeur. Fait pour la 1ère fois à l’échelle de la Métropole, il s’appliquera à partir de 2019. Depuis 2014, 85% des permis de construire ont ainsi été revus à la baisse, et en 2016, on comptait 15% de densité en moins dans les permis de construire accordés.
La densité, une ligne de fracture majeure avec l’opposition
La précédente municipalité avait voté en 2013 un plan d’urbanisme qui impose une densification importante et aveugle de Toulouse. De nombreux Toulousains avaient exprimé leur désaccord avec cette politique brutale. Notre Majorité a engagé, dès son arrivée, le dialogue avec les promoteurs lorsque les projets sont très denses pour tenter de baisser le nombre de logements prévus. Dans la règlementation, nous avons aussi augmenté le nombre de places de parkings obligatoires par logement neuf.
Encore en juin 2017, en conseil municipal, un élu de l’Opposition EELV affirmait « au contraire il faut assumer [...] de construire, d’augmenter la constructibilité ».
Ce n’est résolument pas notre philosophie pour Toulouse !
