Avec près de 20 000 nouveaux habitants supplémentaires sur l’aire urbaine (la grande agglomération toulousaine) et 15 000 naissances sur la seule commune de Toulouse chaque année (soit 2% des naissances de France), il apparaît clair que notre urbanisme doit être repensé.
« Une densité modérée, dans le respect de notre identité »
Il serait aisé de maintenir un modèle urbain dépassé, ou au contraire de bâtir à tout va sans réfléchir plus avant aux spécificités et à l’identité profonde de notre Métropole. Quelle erreur !
Il n’est plus possible aujourd’hui que la ville s’étende au détriment de terres agricoles ou en renforçant la congestion automobile. Toulouse doit « s’intensifier » sur elle-même, mais sans dégrader notre qualité de vie ni perdre nos spécificités locales.
C’est pourquoi nous portons l’idée d’une densité modérée, adaptée à chaque quartier et à chaque commune, au cas par cas, avec une attention très fine aux réalités de chaque territoire.
« Le développement de la nature en ville, condition nécessaire à la qualité de vie des habitants »
Par ailleurs, l’autre pan de l’urbanisation de Toulouse c’est la réintroduction massive de la nature en ville, afin de combler le déficit en chlorophylle d’une urbanisation excessivement minérale dans les années 60 et 70.
Ces époques sont révolues et, aujourd’hui, le réchauffement climatique est une réalité, n’en déplaise au Président des Etats-Unis. Grâce aux îlots de fraîcheur que constituent les espaces naturels et semi-naturels, le confort de vie s’en trouvera grandement amélioré. Sans parler de la préservation de la biodiversité ou du potentiel de séquestration carbone pour la qualité de l’air.
Ainsi, la future Tour Occitanie intégrera admirablement le végétal au bâti et j’espère que cela provoquera, au-delà de l’admiration suscitée par la prouesse architecturale, un déclic pour l’ensemble des constructions à venir. Nous travaillons par ailleurs à réaménager les allées Jean Jaurès, au centre desquelles nous créerons des ramblas-jardins, comme un trait d’union arboré reliant le quartier de la Gare et le centre-ville. Nous avons fait le même raisonnement pour la rue de Bayard que nous avons reverdie, pour le port de la Daurade et la place Saint-Pierre où nous avons doublé le nombre d’arbres, et pour la place Saint-Sernin, où nous allons planter 80 arbres.
« Toulouse doit rester elle-même en progressant », ainsi Rem Koolhaas, prix Pritzker et architecte du nouveau Parc des Expositions – que nous construisons dans le Nord Toulousain – résume t’il parfaitement l’ambition commune que nous portons pour l’avenir de Toulouse.
JLM
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