Encourageons l’atome dans une campagne atone

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Je continue de contribuer au débat de fond de la Présidentielle, pour sortir des seules polémiques et « petites phrases » qui n’intéressent personne.

Depuis des années, je me bats pour une écologie pragmatique, qui se conjugue avec pouvoir d’achat et emplois. Une écologie de tous les jours, optimiste et qui a confiance dans l’avenir.

Le dogmatisme mortifère des anti-nucléaires

Opposer. C’est le crédo de l’écologie politique française. Elle voudrait faire croire que l’écologie ne peut progresser que par un retour en arrière. Et qu’elle doit s’opposer à une industrie puissante.

C’est la marque de fabrique de ceux qui ont applaudi la fermeture de la centrale de Fessenheim, décision très politique et si peu pertinente, prise par François Hollande sous la pression écolo. Cette commune en a payé lourdement l’addition : un emploi sur deux supprimé et 5 millions d’euros en moins dépensés dans les petits commerces de cette ville. Triste réalité !

Plus globalement, le contre-exemple allemand est éloquent. Outre-Rhin, 10 ans après avoir décidé de sortir du nucléaire, 44% de l’électricité provient encore du gaz et du charbon. Et on constate aujourd’hui que la dépendance allemande au gaz russe limite les sanctions européennes imposées à Poutine… Quand les Verts allemands servent la soupe au président rouge, ancien du KGB…

J‘applaudis Valérie Pécresse et Emmanuel Macron

Plusieurs candidats s’affirment ouvertement en faveur du nucléaire, notamment mon amie Valérie Pécresse, que je soutiens. C’est d’autant plus courageux qu’auparavant, les pro-nucléaires se cachaient.
Emmanuel Macron a opté récemment en ce sens, mais après 4 années à ne pas se prononcer sur ce sujet. C’est une bonne chose, encourageante pour l’avenir. Je soutiens ses propositions d’actions présentées en février dernier (en tant que Président, et non en tant que candidat…mais c’est tout comme !).

Développer massivement le nucléaire

L’atome, c’est un des meilleurs fleurons de l’industrie française. Une industrie qui doit aujourd’hui faire sa révolution grâce à la rénovation de son parc existant – trop longtemps différée – et à la construction d’EPR 2, symbole du renouveau nucléaire français. Plus simples à construire, moins onéreuses, ces nouvelles installations permettront de booster une filière d’avenir, avec de nombreux emplois à la clé, à l’heure où le chômage frappe encore trop de Français.

Construire de nouveaux EPR, c’est aussi limiter la pollution visuelle de nos campagnes provoquée par la présence d’un trop grand nombre d’éoliennes que quelques écologistes réclament, mais surtout pas devant chez eux !

L’énergie nucléaire sera demain plus incontournable que jamais. Pour répondre notamment au besoin toujours plus grand de véhicules électriques. Encourager aujourd’hui l’industrie nucléaire nationale, qui repose sur la fission, c’est aller vers une France leader de la fusion nucléaire. Une technologie qui produira une énergie inouïe avec de faibles rejets. A l’inverse, acheter des éoliennes ne produira pas d’avancées sur l’atome !

En France, on n’a pas de pétrole, mais on a l’énergie des élus locaux !

Cette confiance dans le nucléaire, technologie qui ne peut relever que d’un choix politique national, n’empêche pas les élus locaux de développer des pratiques énergétiques vertueuses. Trois exemples toulousains.

Vitrine de l’excellence toulousaine et de notre savoir-faire en matière d’énergies renouvelables, notre centrale solaire de l’Oncopole, la plus grande de France en milieu urbain, en est la preuve. 35 000 panneaux photovoltaïques alimentent l’équivalent de 4 000 foyers, sans aucune contestation relative à l’insertion paysagère.

Moteur de l’attractivité de notre métropole, le MEETT, notre nouveau parc des expositions, est un équipement à la fois à fort potentiel pour l’économie et vertueux sur le plan énergétique. Il produit plus d’énergie qu’il n’en consomme, notamment grâce à ses panneaux photovoltaïques.

Enfin, pour moins consommer et pas simplement produire + d’énergie propre, nous rénovons 7 500 logements par anà l’échelle de la métropole pour lutter efficacement contre la précarité énergétique.

La puissance nucléaire civile française se complète donc très bien avec l’action locale. D’autant plus que nous, élus locaux, connaissons bien les attentes des habitants de nos communes. Souvenons-nous qu’à Fessenheim, l’extrême-droite était en tête aux deux tours de la présidentielle 2017. Comme un rappel aux écolos-bobos que les Français veulent concilier vertus écologiques et industrie puissante…

JLM

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