Samedi 25 novembre dernier, à l’occasion de la Journée Internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, j’ai tenu à inaugurer à Toulouse la 1ère stèle de France en mémoire des femmes tombées sous le coup de la violence domestique et quotidienne. « À Sarah et à toutes les femmes victimes de violences machistes, Pour que cessent ces crimes, brisons le mur du silence » peut-on y lire … comme un hommage à toutes celles qui succombent aux violences de leur conjoint, ex-conjoint, compagnon ; une tous les 3 jours en France !
Un lieu de recueillement pour ne pas oublier, pour ne pas laisser s’installer l’indifférence, et pour inviter les uns et les autres à l’action, à la vigilance et à l’éveil des consciences. Cette stèle nous rappellera combien nous devons agir, ne pas nous taire, ne pas banaliser, ni oublier cette violence invisible ; une violence qui s’exerce à l’abri des regards, une violence intime, qui est la plus lâche, la plus détestable, la plus discriminante qui soit.
Une stèle, même symbolique, qui donne de la visibilité à ce combat et celui, plus large, de l’égalité entre les Femmes et les Hommes. Cette terrible injustice me touche particulièrement et c’est pourquoi, depuis 2014, nous nous sommes engagés avec nos élus, auprès des associations, des victimes, à travers un grand nombre d’actions : du soutien financier aux campagnes de communication dans le métro, en passant par des actions dans les quartiers pour que les femmes puissent s’y réapproprier l’espace public.
Afin de lever un frein à l’accès au logement, nous avons renforcé, en 2015, le dispositif « logement passerelle » destiné à des femmes en phase de reconstruction et de reprise de confiance en elles. Pour un loyer s’élevant à seulement 10% de leurs revenus, jusqu’à 20 femmes, avec ou sans enfant, peuvent être accueillies ; actuellement 12 femmes occupent ces logements.
Ce combat est un combat que nous devons mener au quotidien, contre la violence et la lâcheté, pour plus d’humanité.
Jean-Luc MOUDENC
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