La métropole : oui ! La mégalopole : non !

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Chers amis,

Comme je l’ai évoqué dans l’édition du lundi 5 février de la Dépêche, notre priorité est la préservation et l’amélioration des conditions de vie des Toulousains, d’origine ou d’adoption.
Mais je souhaite, pour vous, préciser ma pensée et aller plus loin.

L’attractivité de notre territoire est la preuve irréfutable d’une vitalité exceptionnelle et d’une douceur de vivre que chacun apprécie au quotidien, à Toulouse.

Si notre dynamique démographique est positive, c’est à la fois en raison du nombre important de nouveaux arrivants mais également de leur choix de s’installer durablement ici, d’y construire leur vie et leur famille.

Toulouse fait exception dans ce domaine puisqu’une grande partie du solde démographique positif est dû au nombre de naissances qui demeure très important à rebours de ce qui est observé ailleurs.
Exception aussi car cette vitalité durable, et semble-t-il – si on en croit les prévisions de l’Insee – partie pour durer, est une première dans la longue histoire de notre ville.

Exception encore quand les autres métropoles voient, comme c’est le cas à Paris par exemple, leurs habitants quitter la ville pour préférer la campagne, notre Métropole, elle, gagne chaque année de nouveaux habitants. C’est une fierté.

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Mais cette croissance n’est pas pour moi une fin en soi. C’est une réalité à laquelle nous devons faire face et à laquelle je suis particulièrement attentif. Je partage le souci des Toulousains que cette croissance ne se fasse pas à l’encontre de leur qualité de vie.
Car si les experts qui s’expriment sur le sujet peuvent en expliquer de façon claire les raisons, je sais très bien qu’elle peut être également une source de contraintes, voire de désagréments pour le quotidien de nos concitoyens.

Toulouse doit rester confortable à vivre.

Mais plutôt que de souhaiter la décroissance et d’empêcher le développement des entreprises sur notre territoire, j’ai choisi, avec l’ensemble de l’équipe municipale et des maires des autres communes de la Métropole, de travailler à préparer notre territoire pour réduire ces désagréments, dès aujourd’hui, et anticiper l’avenir en tenant compte de ces perspectives de croissance.

Comme je l’ai précisé dans l’article, ma vision à long terme pour le territoire est claire, et les Toulousains la connaissent bien.

Réduire les embouteillages pour permettre à chacun de ne pas perdre plus de temps dans leurs déplacements, car leur temps est précieux.

Améliorer la qualité de l’air et réduire les effets des fortes chaleurs à Toulouse, pour leur confort mais surtout pour leur santé, car elle est essentielle. En 10 ans, les décès liés à la pollution de l’air à Toulouse ont diminué de 54% selon l’organisme ATMO.

Permettre la construction de logements pour tous les budgets et dans tous les quartiers. Pour que les nouveaux Toulousains et que les Toulousains déjà installés trouvent un logement adapté à leurs besoins et à leurs ressources tout au long de leur vie : naissances, départ des enfants, accessibilité pour les accidents de la vie ou maintien à domicile avec l’âge avançant, par exemple.

Garantir que toute nouvelle construction soit à la fois l’occasion de redonner plus de place à la nature et de réaffirmer l’identité du quartier. Ce n’est qu’à cette condition que nous pouvons assurer un développement acceptable pour l’avenir et préserver l’authenticité de notre ville, son caractère, si spécifique auxquels je suis attaché.

La métropole, oui.

Parce qu’elle offre plus d’emplois, plus de connexions avec les autres villes de France, d’Europe et du Monde ; plus de solutions de transports faciles et moins chères ; plus de services culturels, sportifs ; plus de services à la personne, de solutions de garde ou d’accompagnement pour tous les âges ; plus de services de santé. En somme, plus de libertés pour que chacun se construise la vie qu’il souhaite.

Mais la mégalopole, non.

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A Toulouse, depuis 10 ans, nous préparons l’avenir en pensant chaque quartier un peu à la manière d’un village.

L’écoquartier de la Cartoucherie, dont le journal La Dépêche vantait les mérites il y a quelques semaines, en est un parfait exemple.

La modernité de ces constructions qui mettent sur un même plan le confort des habitants et le respect de l’environnement.

Ses connexions en transport en commun pour rejoindre le centre-ville, son lieu de travail, d’études ou ses loisirs.

Ses commerces qui se développent en fonction du besoin et des attentes des habitants et attirent ceux de toute la Métropole, avec le succès des Halles auxquelles qui nous avons souhaité donner une nouvelle vie, une nouvelle jeunesse.

Ses espaces verts et de détente et ses services publics utiles au quotidien des familles et des jeunes qui ont choisi de s’y installer : écoles, multi accueil pour les plus petits, Maison Toulouse Services pour les démarches administratives à côté de chez soi…

Chaque projet de quartier est pensé ainsi, mais adapté à l’histoire et l’identité du quartier.
Pas de construction sans l’ouverture de services de proximité. C’est un principe d’aménagement du territoire auquel nous ne dérogeons et ne dérogerons pas.

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Toulouse est pour moi, tout à la fois, une terre d’innovations et de savoirs. Il ne s’agit pas uniquement d’une formule mais bien de ce qui fait d’elle un atout pour les entreprises qui s’y développent et pour les étudiants ou chercheurs qui y mènent des projets pour l’avenir comme le développement des transports décarbonés, la santé du futur, l’intelligence artificielle ou la cybersécurité…

Je suis particulièrement fier également de son label, récemment décerné par l’Unesco, de Ville des Musiques. Une reconnaissance qui s’ajoute au label Ville d’Art et d’Histoire obtenu en 2019. C’est la preuve d’un bouillonnement culturel remarquable et remarqué.

Sa vivacité dans le domaine sportif est également devenue, avec le temps, un marqueur de ce qui fait le caractère de notre ville. La ville de tous les sports. Elle brille à l’international grâce à ses clubs professionnels, bien sûr, qui nous donnent l’occasion de nous rassembler avec une ferveur et une passion partagées. Mais la force des clubs amateurs, par leur nombre, leur implication dans la vie des Toulousains et la diversité de leurs offres, est tout aussi considérable.

Évidemment, pour l’amoureux d’histoire que je suis, le patrimoine exceptionnel de notre ville que j’ai mis un point d’honneur, depuis 10 ans, à remettre en valeur et à ouvrir aux Toulousains, qui peuvent désormais visiter la chapelle de la Grave ou la fondation Bemberg, par exemple, est un atout indiscutable à mes yeux.

Un patrimoine historique mais également un patrimoine naturel indissociables tant l’histoire de notre ville est liée à son fleuve, la Garonne, et ses canaux dont nous embellissons les abords au fil des ans grâce à nos projets de Grands Parcs.

Enfin, mais je pourrais continuer ainsi des heures…

Toulouse se distingue en tant que capitale du Grand Sud-Ouest, celui de la tradition du bien manger, de la qualité et de la convivialité. La gastronomie est pour moi un marqueur fort, synonyme de partage autour duquel nous avons plaisir à nous réunir et à accueillir les nouveaux venus dans notre belle région occitane.

Cliquez ici pour retrouver l’article du lundi 5 février, paru dans La Dépêche

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