NON au périphérique à 50 km/h ! Les automobilistes ne doivent plus être les victimes arbitraires de l’écologie.

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Il y a quelques jours, la Maire de Paris a fait part de sa volonté d’abaisser la vitesse du périphérique parisien à 50km/h, suscitant un tollé compréhensible : la plupart des usagers du périphérique n’habitent ni ne votent à Paris.

A Toulouse, notre opposition n’a pas manqué d’embrayer. Antoine Maurice a dénoncé notre prétendu retard : pour ces écologistes-là, quand on ne va pas lentement, c’est qu’on est arriéré. Pour lui, 90km/h sur le périphérique toulousain, c’est forcément trop, l’autoroute urbaine doit disparaître.

Malheureusement pour nos opposants, les faits sont têtus. L’abaissement de la vitesse sur notre périphérique a été étudié avec beaucoup de sérieux et d’objectivité par l’Etat il y a déjà plusieurs années. Les résultats définitifs avaient été publiés en janvier 2023. Conclusion : la réduction de la vitesse de 90 à 70km/h n’a pas d’effet significatif sur la qualité de l’air, ni sur les émissions de gaz à effet de serre. Sur le périphérique, cette mesure n’est même pas probante pour réduire les accidents de la route. Alors pourquoi pénaliser les automobilistes sans avoir d’impact concret sur la pollution et la sécurité routière ?

Voilà la différence entre notre écologie et la leur : ils veulent sanctionner les comportements qui ne leur plaisent pas, que ce soit bon pour la planète ou non. Leur boussole n’est pas la science, c’est leur idéologie.

Pour ma part, j’assume d’apaiser nos rues quand cela est bon pour l’intérêt général. Rouler à 30km/h dans nos quartiers et nos villages améliore le cadre de vie, la sécurité routière, ainsi que le confort des vélos et des piétons. Parfois, cela réduit même les embouteillages. Sur le périphérique en revanche, pas de vélo ni de piéton.

Notre besoin collectif, c’est d’avoir un périphérique le plus fluide possible, pour les services de secours, pour les artisans, pour ceux qui travaillent et ne peuvent pas encore prendre les transports en commun et le vélo. C’est pourquoi le périphérique, c’est à 90km/h, et ce sera le cas tant que je serai en fonction pour défendre l’intérêt des Toulousains.

Jean-Luc Moudenc

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